Halixen

Halixen est mon Hunter, et aussi le chef de la wing. J'ai pensé qu'il lui fallait un BG ! Ce BG est vieux, il a servit bcp de fois, il a même servi à des amies à moi, mais j'aimerais bien le reprendre pour Halix.


"J'ai passé une enfance très tranquille à Payon. Il faut dire qu'on ne demandait pas grand chose à une fille à cette époque là ! Les seules choses que je devais faire, c'étaient... choisir une jolie robe, me coiffer minutieusement, et ne pas jouer avec quoi que ce soit qui risque de me salir... Ca m'allait. Je m'asseyais sur un tronc d'arbre coupé et je regardais les archers s'entrainer, des heures durant, mon coeur battant au même rythme que les flèches frappaient leurs cibles..."

"Peut-être était-ce un don du ciel... ou une malédiction. Mais à l'âge de 13 ans, les hommes vantaient déjà mon joli visage, mon corps souple et élancé. Je n'y faisais jamais attention... j'avais tellement tort. Pour la plupart, les hommes qui venaient visiter mes parents étaient des hommes du village, des pauvres comme nous, qui tentaient de vivre sous le joug des nobles en combattant les monstres."

"L'horreur arriva le jour de mon 14eme anniversaire. Je sortis un jour de pluie, dans une petite robe blanche ornée de motifs verts pomme. L'eau me glaçait jusqu'aux os, et au moment où je décidais de rentrer m'abriter, j'aperçus un groupe d'hommes en armure, presque tous montés sur des pecopecos. Je frémis et m'éloignais prudement, sans voir un cavalier qui fonçait sur moi à une allure vertigineuse. Par bonheur, l'homme m'évita de justesse... mais par malheur , je tombais dans une des flaques d'eau qui jonchaient le chemin. Le chevalier s'était arrêté et me dévisageait curieusement, puis ses yeux descendirent sur ma robe trempée... Suivant son regard, je m'aperçu que la robe mouillée était pour ainsi dire complètement transparente, et que le chevalier la lorgnait à présent avec un air de perversion franche et à peine dissimulée."

"J'ai courru jusque chez moi aussi vite que j'ai pu, je me suis ruée dans ma chambre avant même que ma mère n'ai le temps de me demander ce qui était arrivé à ma robe pour qu'elle soit si trempée. Après m'être changée, je suis allée à la fenêtre. Les chevaliers étaient là, attroupés à quelques mètres de chez moi. Je reconnus celui qui m'avait bousculée... Il était face à la maison, il fixait la fenêtre, il m'avait vue !"

"Après une nuit tourmentée, ma mère me réveilla brutalement, me demandant de mettre ma plus belle robe et de descendre. Quelqu'un m'attendait en bas... le chevalier pervers, qui me regardait toujours de son air lubrique.
- Je te présente ton fiancé, m'annonça ma mère.
Je m'immobilisais, in capable d'ouvrir la bouche. Le chevalier souriait, comme s'il jouissait à l'avance de ma soumission."

"Je découvris rapidement que le chevalier avait plusieurs femmes. Je devais être sa préférée, pour qu'il m'appelle tous les soirs dans sa chambre..."

"J'ai passé ainsi d'horribles années..."

"Je ne connaissais même pas le nom de la ville dans laquelle j'étais... Je ne voyais que ma chambre, que je partageais avec les autres femmes du chevalier, et la chambre de mon maître, dans laquelle je vivais des moments atroces au delà de tout..."

"A 15 ans, à ne voir que le chevalier, j'avais finit par me faire une idée fort peu flatteuse des hommes... malgré ça, je commençais à ressentir ce que toutes les femmes ressentaient... J'observais souvent une jeune archère qui passait de temps en temps sous ma fenêtre. J'aurais voulu briser la vitre et sortir, mais j'étais prisonnière d'une prison encore plus cruelle que les murs qui me retenaient... la prison de mon désespoir."

"Le maître est retourné à Payon... la ville où tout avait commencé pour moi. Il nous emmenées, moi et quelques unes de ses favorites, pour ne pas se sentir seul."

"Je me suis quasiment précipitée au champ de tir. Les archers paraissaient beaucoup plus agiles qu'avant, mais je n'en connaissais aucun ! Un frisson me parcourut le dos. Quelqu'un était derrière moi, quelqu'un qui regardait les archers avec la même intensité que moi... c'était l'archère qu'il m'arrivait d'observer si souvent quand j'étais dans la maison du chevalier.
- Thalie ! cria un homme qui portait presque la même armure que mon maître.
La jeune femme qui m'avait surprise se retourna et lui répondit, puis s'en fut avec elle. Je ressentis une pointe de colère. Cette fille était probablement mariée... elle avait tout, un arc, un mari, un amour... un vrai bonheur."

"La maison de mes parents... y vivaient-ils encore ? La porte s'ouvrit devant moi, révélant le même intérieur que dans mon enfance. Ma mère me souriait, comme si elle n'était responsable de rien."

"De retour avec le maître, qui logeait à l'auberge de Payon, je ne pouvais cesser de me répéter les paroles de ma mère. 'Tu dois comprendre, avait-elle dit. Nous étions pauvre, nous avons du te vendre. Je suis sûre que c'était la meilleure chose à faire pour toi comme pour nous.' 'Nous avons dû te vendre' 'Te vendre'... De quel droit disait-elle que c'était la meilleure solution ? Avait-elle enduré ce que j'avais enduré ? Avait-elle connu mon sort ? Elle s'était offert un mariage d'amour avec un homme pauvre... Elle était pauvre certes, mais heureuse ! De quel droit m'avait-elle privé d'un tel sort ?"

"Le lendemain, après avoir passé la plus atroce de toutes les nuits, je retournais au champ de tir. J'avais tant observé les archers... j'étais sûre de pouvoir tirer aussi ! C'est pourquoi j'interpelais un des tireurs pour lui demander de m'apprendre à utiliser un arc."

"Je pouvais au moins remercier le maître pour ça... j'étais tellement habituée à le charmer pour obtenir ses faveurs et une vie plus douce, que faire du charme à cet archer pour qu'il m'enseigne son métier ne fut pas très compliqué. Ce soir là, dans mon lit, alors que j'entendais le maître s'amuser avec une autre de ses femmes, j'imaginais un plan démentiellement dangereux... et séduisant."





"Je suis partie sur les chemins de Midgard, quittant définitivement Payon. Mon maître était dans sa chambre, une flèche en plein coeur. Mon bonheur était sur le chemin que j'empruntais, un arc à la main."

"Je devais retrouver l'archère qui m'avait redonné l'espoir de me battre."



Bon c'est un peu spécial, je vous l'accorde, surtout que je me suis même pas relue... xD J'essaierais de faire mieux pour le BG de Mimi. ^^

franchement moi je l'ai trouvé superbe.

Et bein le mien comparé a cela va pas etre terrible :s

Merci. =D

Bon courage rédiger un BG c'est pas simple (c'est pour ça que je réutilise ceux que j'ai déjà fait xD)